J
e ne sais pas vous mais pour moi, le plat ultra confortant contient des pâtes. Peu importe la forme, même si j'ai une grande préférence pour toutes les pâtes "longues" : spaghetti, linguine, fettucine, etc. Des spaghettis, j'en ai toujours à la maison, mon homme est plutôt de l'équipe pennes. Les pâtes sont pratiques, car une sauce est toujours vite fait, et au pire on les assaisonne qu'avec de l'huile d'olive, des herbes de Provence et on mange une tomate fraîche avec. Ou juste un avocat écrasé avec de jus de citron et des épices de guacamole (ou juste du cumin) peut être nickel aussi. En général, je préfère les sauces à base de tomates, ou au moins de légumes. Seulement, un plat de mon enfance qui me réconforte énormément (et qui me colle sur le canapé ensuite), ce sont les spaghetti carbonara de ma mère. En Autriche, la sauce carbonara n'a pas grande chose à voir avec l'original du sud de l'Italie. Normalement, la carbonara contient juste de la pancetta, des œufs et du parmesan, alors qu'en Autriche, c'est une sauce à base d'allumettes et de crème. Je fais donc référence à cette version nordique avec ma déclinaison vegan.
Cuire le tofu est pour beaucoup un challenge, et je comprends, car il n'est pas simple de le cuire d'une façon qui donne un résultat satisfaisant. Ici, on le fait revenir d'abord pour le cuire ensuite dans la crème de soja. C'est une façon très simple, d'ajouter des protéines à ce plat, veillez seulement à bien utiliser du tofu fumé, et non du tofu tout simple, sinon il va vous manquer du goût. Pour ceux qui le connaissent, vous pouvez ajouter du sel kala namak, qui va apporter un petit goût d'œuf : c'est un sel au goût de souffre.
Spaghetti à la sauce bolo
Pâtes à l'avocat et aux algues
Pesto au persil et aux graines de courge